L’ECHO de l’UPEM – Mars 2024
Les prochains rendez-vous
Mardi 12 mars
Conférence d'Artisans du Monde - France
"Une alternative : le Commerce Équitable"
Mardi 12 mars 2024
18h30 - 20h30
A la Maison de la Vie Associative
9 rue Eugène Wiet à Reims
Face aux grands enjeux sociaux, environnementaux, climatiques et politiques il faut trouver des solutions.
Le rapport producteur / consommateur doit être équilibré au nord comme au sud et il est nécessaire de modifier le fonctionnement du commerce international vers un commerce équitable.
Lisa SERERO, déléguée générale adjointe de la Fédération Artisans du Monde nous présentera les filières de commerce équitable.
Lundi 18 mars
L'UPEM et ATTAC
Vous proposent
le film LA RIVIERE
de Dominique MARCHAIS
Lundi 18 mars 2024
20h30
A l'Operaims
Débat à l'issue de la séance
Entre Pyrénées et Atlantique coulent des rivières puissantes qu'on appelle les gaves. Les champs de maïs les assoiffent, les barrages bloquent la circulation du saumon.
L'activité humaine bouleverse le cycle de l'eau et la biodiversité de la rivière. Des hommes et des femmes tendent leur regard curieux et amoureux vers ce monde fascinant fait de beauté et de désastre.
Mardi 19 mars
Film Secrets toxiques
Mardi 19 mars 2024
18h30
A la maison de la vie Associative
9 rue Eugène Wiet à Reims
avec la participation de Andy BATTENTIER, directeur de campagne de Secrets toxiques
Tour de France de Secrets toxiques
Ça commence avec une loi européenne exigeant des études à long terme sur la toxicité des produits accessibles à la vente. Pourtant, avec le déclin des oiseaux, des insectes, la hausse des taux de cancers dans les milieux agricoles, tout porte à croire que des substances dangereuses sont utilisées dans les campagnes européennes. Face à ce constat, un travail d’enquête s’impose auprès des scientifiques, des institutions politiques, des agences sanitaires, des citoyens…
Comment sommes-nous arrivés à retrouver des pesticides toxiques dans nos champs et nos assiettes ? Comment est évaluée la toxicité des pesticides en France et en Europe ? Quelles sont les alternatives ?
Avec ce film, nous répondons à ces questions.
Jeudi 21 mars
Séminaire de recherche
Jeudi 21 mars 2024
18h30 - 20h30
A la Ligue de l'Enseignement de la Marne
(Salle Léon Bourgeois)
23 rue Alphonse Daudet à Reims
Téléphone : 03.26.84.37.57
Mail : com.laligue51@gmail.com
Dates à retenir des associations amies
LE SALON A LA FERME
Défendons l’agriculture paysanne pour bâtir la souveraineté alimentaire
Mercredi 6 mars 2024 de 14h à 17h à la ferme paysanne des Cheigneux 51220 TREFOLS
Sur la ferme familiale, Kathleen et Christophe élèvent des chèvres laitières, brebis et agneaux, ainsi que des porcs plein air, le tout en agriculture biologique et en vente directe.
Venez découvrir les différentes facettes de cet élevage qui s’inscrit dans une agriculture paysanne et de proximité et goûter les fromages ou la viande de porc produite et transformée à la ferme.
Contact : Christophe Van Hoorne
Mail: c.vh1@hotmail.com
Téléphone: 06.16.03.76.62
Pour plus d’infos: http://grandest.confederationpaysanne.fr Ou https://www.facebook.com/conf51
Les animateurs de la Fresque du Climat dans la Marne et les Ardennes vous informent des prochains ateliers à Reims !
L'atelier La Fresque du Climat est un outil pédagogique qui permet de comprendre facilement les causes et effets du changement climatique.
Il est aussi bien destiné aux novices qu'aux connaisseurs (à partir de 16 ans).
Pendant 3h, l'atelier rassemble les participants par groupes de 5 à 8. Il fait appel à la créativité et à l'intelligence collective pour reconstituer les liens de cause à effet par un jeu de cartes. Un animateur vous guidera durant l’atelier et apportera des explications complémentaires.
Déroulé de l’atelier :
# 1h20 - RÉFLEXION : découvrir les causes et conséquences du dérèglement climatique en co-construisant la fresque du climat
# 0h20 - CRÉATIVITÉ : décompresser, s’approprier la fresque et propulser un esprit d’équipe en l’illustrant avec créativité
# 0h20 - ÉMOTION - échanger sur ses émotions et questions
# 1h – DEBRIEF : Avoir des ordres de grandeur et dessiner/imaginer des solutions individuelles et collectives avec enthousiasme.
Entrée gratuite ou prix libre (pour aider l'association la fresque du climat) →** à vous de choisir ; le principal est votre présence 😎. Inscription indispensable
Les prochaines dates à Reims :
6 Mars 2024, de 15h à 18h
AFPA Centre de Reims
Inscription : https://lnkd.in/e3d7uG2p
16 mars 2024, de 09h à 12h
Chez Les Bons Restes
Inscription : https://lnkd.in/erK2dpqg
Au plaisir de vous y voir ! 😇 #fresqueduclimat #sensibilisation #GrandReims
Pierre-François BERRIER 06.60.37.82.45
Préprogramme des rencontres Grand Est : 2050 - 50° Les impacts du changement climatique sur notre santé Vendredi 15 mars 2024 de 10h à 17h30 - Reims
1. Conférence : Etre face à la réalité, présentation des constats mondiaux et régionaux. Présence de François Gemenne du GIEC
2. Table ronde : Quels impacts du changement climatique sur l‘Homme ?
3. Table ronde : Croire à tous les possibles : construction de logements et urbanisme de demain
4. S’inspirer des bonnes initiatives avec 2 tables rondes thématiques :
Le bâtiment et le matériel
L’organisation des soins et le fonctionnement interne
Lieu : Centre des congrès, 12 boulevard du Général Leclerc, à Reims
Amphithéâtre Clovis
Mail: comiteregionalbiodiversite@grandest.fr ;
Votre argent agit !
Vous souhaitez que votre argent serve au financement de projets qui ont du sens pour vous ? Vous avez besoin d'informations sur des investissements plus écologiques, sociaux, justes ? Vous ne connaissez pas encore La Nef et Enercoop, ces deux Licoornes ?
Alors, venez aux Bons Restes le jeudi 21 mars, de 18 heures à 20 heures : vous en partirez avec des perspectives réjouissantes pour votre bas de laine ! Les inscriptions se font par téléphone.
A bientôt !
Hervé, sociétaire Enercoop et La Nef"
Hervé FLEISCHMANN : 06.43.44.06.97
La fresque de l'alimentation aura lieu au local des bons restes jeudi 28 mars de 18h à 21h
Le lien d'inscription : https://www.helloasso.com/associations/les-bons-restes/evenements/fresque-de-l-alimentation-jeudi-28-mars
1. Apprendre en s’amusant
2. Comprendre un enjeu majeur de notre planète
3. S’engager collectivement et individuellement
Pour plus de détails, contacter Bénédicte POMAREDE 06 09 24 85 33 lesbonsrestes@gmail.com
Les activités du mois précédent
Jeu sur les inégalités mondiales le 6 février 2024
Quelle soirée !
5 équipes de joueurs s’affrontaient pour fabriquer et vendre leur production à la Banque mondiale. Nous nous sommes vite rendus compte que la ligne de départ n’était pas la même selon les pays. Certains ont peu ou au contraire beaucoup de matières premières, d’autres ont beaucoup de moyens de production (outils, machines) alors que d’autres n’ont que leurs mains pour travailler.
Nous avons dû nous organiser, faire des échanges, louer ou acheter… mais les règles du commerce changeaient très souvent. C’est ainsi que vendre sa production à tel moment alors qu’on croyait faire une affaire s’avérait être négatif la minute suivante. Sans parler du G7* qui se regroupe secrètement pour faire son petit business …
*Le G7 : le groupe des 7 (Allemagne, Canada, Etats Unis, France, Italie, Japon et Union Européenne)
Vous connaissez l’adage « On ne prête qu’aux riches ». C’est ce qui se passe quand les taux de remboursement des crédits des pays pauvres augmentent, juste parce qu’ils n’ont pas la note AAA. Comment pourraient-ils s’en sortir ?
Il y a bien la solidarité internationale qui agit. Mais est-ce toujours positif ? Oui en cas de tremblement de terre par exemple où des ONG et des pays vont aider.
Mais qu’en est-il de notre aide quand on envoie des carcasses de poulet, congelées parce que nous, les pays riches on ne mange que le blanc et les cuisses de poulet ? Ou quand la Suisse envoie de l’emmental dans un pays qui ne dispose pas de moyens de réfrigérer ?
Nous avons ensuite regardé un film très pédagogique sur le commerce international qui nous a rappelé la situation actuelle des agriculteurs français : ceux-ci n’arrivent pas à vivre dignement de leur travail en France parce qu’ils sont concurrencés par d’autres pays qui ne respectent pas les mêmes règles (pesticides, surfaces agricoles, coût de la main d’œuvre, traités de libre-échange…).
Mais nous aussi, nous allons concurrencer les pays « du Sud » en leur vendant notre surproduction à des prix tellement bas que les agriculteurs de ces pays ne peuvent pas rivaliser. On assiste alors à un exode rural de tous ces petits cultivateurs, éleveurs qui vont remplir les bidonvilles.
Ceci soulève le problème des prix auxquels les distributeurs ainsi que les industries de transformation achètent les produits aux agriculteurs. Ces derniers ne décident en rien du prix. Les prix sont alignés vers le bas. Ce sont les grosses centrales d’achat (comme Lactalis) qui les imposent et qui s’en sortent. C’est ainsi qu’ils dirigent l’économie mondiale, laissant sur le carreau énormément de petits agriculteurs qui se sont endettés.
Nous avons abordé les problèmes sociaux et environnementaux que provoque l’accaparement des terres par des multinationales : déforestation, perte d’habitat pour la biodiversité, monoculture pour nourrir notre bétail, nos moteurs et nos méthaniseurs.
Sans parler de la fragilité du système quand un pays dépend uniquement des importations pour nourrir sa population. On parle des paysans mais n’oublions pas de l’autre côté de la chaîne, les consommateurs. Le film rappelle les nombreuses émeutes de la faim, un peu partout dans le monde qu’on a vite oubliées.
Bref, beaucoup de sujets terriblement actuels ont été discutés. Ce jeu a été animé d’une main de maître par Jean-Paul MASSIER de l’association Artisans du Monde et nous l’en remercions. Il propose cette activité, entre autres, dans les lycées de Reims où elle est très appréciée par les professeurs comme par les élèves.
Zoom sur
Corinne MOREL DARLEUX
« Alors nous irons trouver la beauté ailleurs »
aux Ed LIBERTALIA
Gymnastique des confins.
« Cette déambulation littéraire, politique et géographique navigue entre l’essai, le récit de voyage et le journal. Elle parle d’Inde et du Rojava, de romans, de prison et de broderie, de tropiques et de subsistance, de folie, de décroissance et de rêves.
Des vaches et des écureuils tigrés s’y promènent en toute liberté au milieu de réflexions sur l’activisme politique. Elle mélange allègrement les genres. J’espère qu’elle saura aussi brouiller les frontières. »
Installée au pied du Vercors depuis quinze ans, Corinne Morel Darleux est essayiste et romancière. Engagée dans de nombreux réseaux écologistes, libertaires et paysans, elle se consacre au militantisme de terrain et à l’écriture. Depuis 2019 et le très remarqué Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce, elle développe une œuvre singulière, à la fois poétique et affûtée, qui questionne notre rapport au monde et en appelle à la dignité.
Fenêtre ouverte sur
L’AMAP Champagne Ardenne
Quel est l’objet de votre association ?
AMAP CA, c’est le sigle de L’Association pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne de Champagne Ardenne. Elle a été créée en 2009 par Véronique Ritaly.
Le but de l’association se décline en 3 axes :
Un soutien concret aux paysan.nes de la région pour favoriser le maintien et le développement d’une agriculture PAYSANNE, ECOLOGIQUE et REMUNERATRICE pour les paysan.nes.
Une vente directe et contractualisée, chacun s’engage : Les paysan·nes s’engagent à livrer régulièrement des produits sains, frais et locaux, produits sur leur ferme. Les consomm’acteurs (amapiens) s’engagent en payant à l’avance (mais en plusieurs fois) un certain nombre de paniers, sur le principe d’un abonnement annuel.
De bons produits, frais, locaux, de qualité à prix équitable…
Le rôle de l’AMAP, c’est de mettre en relation les adhérents et les producteurs, d’organiser les distributions de produits de façon désintéressée, l’AMAP n’achète pas et ne vend pas les produits. Elle soutient la création et le fonctionnement d’AMAP dans toute la région. Elle organise ou participe à des animations pour favoriser les rencontres et les échanges humains et promouvoir les initiatives locales.
Quelle est l’actualité de l’AMAP ?
Actuellement à Reims, l’AMAP Champagne Ardenne a quelque 250 adhérents, elle assure 3 distributions par semaine : 2 dans les locaux de La Ligue de l’Enseignement et une à l’école Notre Dame. Les producteurs produisent tous en bio : légumes, poulets, fromages de chèvre et de vache, pain, viande de bœuf, farines, fruits rouges, confitures et légumineuses, champignons, pommes, poires, cidres et jus de pomme…
La distribution est hebdomadaire mais tous les producteurs ne viennent pas toutes les semaines, seuls les maraîchers et le boulanger sont présents à chaque fois. Un calendrier des livraisons est bien sûr établi à l’avance.
La livraison, est un temps d’échange. Comprendre comment se passe le travail sur la ferme, faire connaissance avec le ou la paysan·ne, et avec les amapien.nes, échanger entre voisins : cela permet de faire vivre son territoire ! C’est un moment idéal pour construire des choses ensemble et donner du sens à la fraternité.
Et le futur ?
Comme toutes les associations loi 1901, ce sont des bénévoles qui assurent la présidence, la trésorerie, le secrétariat, les distributions…et les bénévoles manquent…L’AMAP accueille volontiers les personnes qui sont prêtent à donner un peu de leur temps (par exemple une heure par semaine ou par quinzaine) pour assurer les permanences lors des distributions, par exemple …
Faire fonctionner l’AMAP, c’est aider ensemble les producteurs à vivre de leur travail tout en s’assurant de bien manger !
Vous êtes convaincus ?
Allez-voir notre page Facebook : https://www.facebook.com/180409406040?ref=embed_page
Ou téléphonez à Véronique au 06.09.73.64.10
L'UPEM, Université Populaire d'Ecologie de la Marne est née de la volonté de 3 associations, Champagne Ardenne Nature Environnement (CANE dont les objectifs sont de protéger les espaces et les espèces animales et végétales, de susciter la connaissance des citoyens), La Ligue de l'Enseignement (Fédération d'Associations qui a pour but, de contribuer au progrès de l’éducation sous toutes ses formes au service de l’idéal laïque, démocratique et républicain) et Reims Verts l'Avenir (association de promotion des idées écologiques et pour la formation et l’information de tous sur les enjeux et impacts du dérèglement climatique et la nécessaire action inhérente).
Par l'organisation de conférences, d'ateliers participatifs, de visites, de projection de films, de débats ...l'UPEM a pour ambition de permettre à tout citoyen (actifs, chômeurs, retraités, étudiants, salariés…) d’accéder à des connaissances scientifiques concernant l’écologie, de s’inscrire dans une démarche d’éducation populaire, de prendre conscience des enjeux sociétaux qui se posent, de partager et confronter les analyses de ces enjeux, de se les approprier et de pouvoir émettre des propositions aux pouvoirs publics.
L'université Populaire d'Ecologie de la Marne
Ligue de l'Enseignement de la Marne
23 rue Alphonse Daudet
51100 Reims
contact@upem51.com
L’ECHO de l’UPEM – Février 2024
L'UPEM, Université Populaire d'Ecologie de la Marne est née de la volonté de 3 associations, Champagne Ardenne Nature Environnement (CANE dont les objectifs sont de protéger les espaces et les espèces animales et végétales, de susciter la connaissance des citoyens), La Ligue de l'Enseignement (Fédération d'Associations qui a pour but, de contribuer au progrès de l’éducation sous toutes ses formes au service de l’idéal laïque, démocratique et républicain) et Reims Verts l'Avenir (association de promotion des idées écologiques et pour la formation et l’information de tous sur les enjeux et impacts du dérèglement climatique et la nécessaire action inhérente).
Par l'organisation de conférences, d'ateliers participatifs, de visites, de projection de films, de débats ...l'UPEM a pour ambition de permettre à tout citoyen (actifs, chômeurs, retraités, étudiants, salariés…) d’accéder à des connaissances scientifiques concernant l’écologie, de s’inscrire dans une démarche d’éducation populaire, de prendre conscience des enjeux sociétaux qui se posent, de partager et confronter les analyses de ces enjeux, de se les approprier et de pouvoir émettre des propositions aux pouvoirs publics.
Les activités du mois précédent
La conférence de Caroline ROOSE le 26 janvier 2024
Comment faire évoluer la condition animale dans la filière de l’élevage ?
Les intervenants :
Caroline Roose, députée européenne
Ghislain Zuccolo, Directeur général de Welfarm
Christophe Dumont, Conseiller régional Champagne Ardenne
Christophe Henry, éleveur à Aire (Ardennes)
Jérôme Oudart, éleveur polyculture à Brugny-Vaudencourt (Marne)
La conférence a été très intéressante. Nous avons eu la chance d’écouter une députée européenne Caroline Roose qui déplore que la législation en matière de bien-être animal repose sur des textes anciens de 2005, voire de 1998. Il est grand temps de les réformer mais le changement prend des années !
Elle est allée sur le terrain avec des ONG comme Welfarm ou Bloom pour rencontrer les éleveurs, les transporteurs d’animaux, les vétérinaires, les pêcheurs… pendant un an et demi pour pouvoir donner des recommandations à la commission européenne.
Nous avons été très surpris d’apprendre que nos gendarmes ne sont absolument pas formés pour contrôler un transport d’animaux vivants. Ils se contentent donc de contrôler les papiers du véhicule alors qu’en Italie, les gendarmes contrôlent tout : les temps de transport et de pause, les tétines adaptées aux animaux (des tétines de porcs pour des agneaux !), l’état de santé des animaux et ils interviennent aussitôt en cas de problème (appel à un vétérinaire). Il va falloir former nos gendarmes.
Elle nous a exposé le périple que font certaines vaches tout au long de leur vie : Nées en France, elles partent en camion en Espagne pour être « engraissée » puis camion + bateau pendant 10 jours (bateaux en très mauvais état) pour arriver sous des températures de 40°C au Moyen-Orient pour y être abattues.
Caroline Roose a fait la proposition d’exporter des carcasses ou de la viande congelée pour éviter tout ce stress mais on lui rétorque que c’est un problème de rentabilité. Ghislain Zuccolo, Directeur général de Welfarm précisait que la France a exporté en 2022, 1 million de bovins maigres vers l’Italie et l’Espagne.
Le sujet intéresse de plus en plus de monde : Un million de signatures en Europe pour défendre le bien-être animal.
Beaucoup de choses sont à mettre en place :
« Quand on parle d’animaux, on pense souvent aux animaux terrestres ; il faut absolument ajouter les poissons »
Il faudrait déjà appliquer les normes qui datent de 2005.
Instaurer des normes pour le transport d’animaux, commune à tous les pays
Interdire le chalutage de fond
Un autre cas concret, celui de l’aquaculture : Les poissons élevés en aquaculture sont nourris avec de la farine et des huiles de …poissons pêchés dans les pays en voie de développement pour qui la pêche est quasiment leur seul moyen de s’alimenter. Nous ne sommes pas dans les mêmes échelles de grandeur pour la taille des bateaux et les méthodes de pêche.
Comme pour l’agriculture, le problème est « l’industrialisation « de la pêche.
Zoom sur
Le 7e prix du livre Albert-Londres a couronné, ce 27 novembre 2023, Nicolas Legendre pour "Silence dans les champs". Le journaliste y décrypte les mécanismes de l'industrie agro-alimentaire en Bretagne. S'appuyant sur des centaines de témoignages, il met à nu "un système" opaque qui broie les plus faibles et en enrichit d'autres. Une machine bien huilée où l'omerta est la règle.
Depuis les années 1960, le « système » agro-industriel fait naître des empires transnationaux et des baronnies rurales. Il crée des usines et des emplois. Il entraine la disparition progressive des paysans, l’asservissement de nombreux salariés de l’agroalimentaire, l’altération des écosystèmes et la généralisation de la nourriture en boîte. Il s’impose au nom de la realpolitik économique et de la foi dans une certaine idée du « progrès ».
Il prospère grâce à la bienveillance, l’impuissance ou la lâcheté des autorités. Il engendre ses propres mythes, capables de façonner durablement les mentalités. Il enrichit considérablement une minorité, alors que certains se contentent de survivre grâce aux subventions ou doivent s’estimer heureux parce qu’ils ont un travail.
Il fait taire des récalcitrants à coup de menaces, de pressions, d’intimidations, de calomnies ou de sabotage. La violence est son corollaire. Le silence, son assurance-vie. Comment le définir ? « Féodalité » répondent les uns. « Esclavage moderne » disent les autres. « Oligarchie » ou « mafia » jurent certains.
Enquête au long cours (7 ans) jalonnée de témoignages saisissants, Silence dans les champs est une immersion glaçante dans le principal territoire agroindustriel de France ; la Bretagne.
Les prochains rendez-vous
JEU INTERACTIF ET FILM DOCUMENTAIRE
« Je mange donc je suis »
pour comprendre
« Les inégalités mondiales »
Limité à 30 personnes
Mardi 06 février 2024
18h30 – 20h30
A la Maison de la Vie Associative
9 rue Eugène Wiet à REIMS
Inscription gratuite mais indispensable sur Hello Asso : https://www.helloasso.com/associations/upem51/evenements/jeu-interactif-pour-comprendre-les-inegalites-mondiales
Prendre conscience des inégalités mondiales, comprendre les mécanismes qui les entretiennent pour mieux agir!
Un récent rapport des Nations Unies indique que “plus de 70% de la population de la planète est confrontée à une augmentation des inégalités, ce qui exacerbe les risques de divisions et entrave le développement économique et social!”.
Si on considère que les changements climatiques et les migrations risquent d'encore amplifier les inégalités, il est urgent d'œuvrer ensemble pour des projets de société solidaire, durable et démocratique!
Artisans du Monde et l'UPEM nous proposent un jeu interactif et collectif pour comprendre les interdépendances politiques, environnementales, commerciales et humaines qui entretiennent les inégalités mondiales...
Jeudi 15 Février 2024
18h 30 - 20h
Séminaire de recherche
Animé par Remi Hess
A la Ligue de l’Enseignement à Reims (Salle Léon Bourgeois), 23 rue Alphonse Daudet
(tél. : 03 26 84 37 57)
mail : com.laligue51@gmail.com
Il n’est pas trop tard pour nous rejoindre… et commencer à écrire sur le sujet de votre choix.
Voici un court extrait du texte écrit par Sylvie M. sous forme de journal
Comment passer du constat d’une situation de crise à l’action
Via l’association des Bons Restes
Reims, le 9 février 2023
La première fois que j’ai entendu parler des Bons Restes, c’était lors d’une réunion sur les monnaies locales*(1) en 2020. Nous étions 6 ou 7 dans la salle. Je ne me souviens pas qu’elles aient pris la parole mais 2 de mes amies m’en ont alors touché un mot. L’idée m’avait alors semblé intéressante puis je les ai oubliées.
Ce n’est que très récemment, grâce à l’invitation de Catherine S. à une cantine éphémère dans une maison de quartier du côté de l’hôpital que j’ai vraiment réalisé ce qu’elles faisaient. Elles n’avaient pas encore de local.
En allant manger à la cantine, on doit adhérer pour un franc symbolique puis on donne ce qu’on veut, suivant la valeur qu’on accorde au repas, chacun selon ses moyens. C’est ainsi que j’ai pu recevoir leur newsletter dans laquelle elles invitaient tous ceux qui le pouvaient, à venir les aider à restaurer un local au 16, rue Pierre Maître à Reims.
Ce local ressemblait à un hangar, mis à part une grande baie vitrée qui offre une belle façade sur la rue. Il n’est pas situé en bordure de route ; il y avait un grand terrain très sec tout autour. Il y avait tout à faire : créer une cuisine, une salle à manger, un bureau, des sanitaires, monter des murs, faire l’électricité, la plomberie. La grande pièce derrière était un immense débarras plein d’objets qui n’avaient rien à faire là. Quant à l’extérieur, il y avait tout à faire également.
Fenêtre ouverte sur
Selon nos statuts nous avons pour objet
-> la défense de l'environnement à Boult-sur-Suippe contre les nuisances et les pollutions dont le village est victime
-> la préservation de la sécurité et de la quiétude du cadre de vie du village
-> Il est également prévu que notre association s'associe dans des projets communs avec d'autres villages ou associations sur le thème de l'environnement
C'est ce que nous faisons avec le Collectif de Bourgogne-Fresne et l'ACDPN sur des sujets tels que le projet de la ZAC Pomacle-Bazancourt-Boult-sur-Suippe ou la demande de déviation (poursuite de la contournante pour les villages impactés par la circulation poids lourds venant du pôle industriel)
Les projets en cours :
-> Nous sommes mobilisés par le projet de la ZAC et avons en ce sens mené une pétition qui a mené à une réunion publique organisée par le Grand Reims en date du 14 novembre 2023. A noter une forte participation de la population, ce qui a légitimé notre action auprès des Politiques. Nous demandons une réelle concertation sur ce projet afin que les populations de nos villages ne soient pas sacrifiées à la cause économique.
Nous considérons qu'il y a des préalables indispensables avant de pouvoir envisager ce projet : résoudre les nuisances actuelles (telles que le bruit, les odeurs, la circulation poids lourds dans les villages) avec la mise en place d'une déviation et la pose de revêtements acoustiques sur les départementales qui traversent les villages concernés. Et puis bien sûr nous nous interrogeons sur la non artificialisation des sols !
Le futur :
-> Etre reconnu comme un partenaire par les différentes instances et ne pas être informé à postériori quand tout est décidé
-> Organiser tous les deux ans une réunion "rencontre autour de l'environnement", comme nous l'avons fait pour la 1ère fois en 2023
-> Veiller sur notre arbre-vedette la Pouplie (arbre remarquable de l'année 2021)
J-C Georget
Président de l'association "Collectif Boult Environnement"
www.vivrecheznous.fr
Dates à retenir
SYMPOSIUM SUR LE CLIMAT
Comment la recherche peut-elle relever les défis pour préserver notre planète ?
Valérie MASSON-DELMOTTE - Marc-André SELOSSE -Chris BOWLER - Wolfgang CRAMER
Jeudi 15 et Vendredi 16 février 2024
Amphi 10, bâtiment 9 au 57, rue Pierre Taittinger 51100 REIMS
L'Université de Reims Champagne-Ardenne organise la deuxième édition du Symposium de Recherche Interdisciplinaire pour la préservation de notre planète les 15 et 16 février 2024 à Reims. Les interventions seront principalement en langue anglaise, sans traduction… ce qui est bien dommage mais l’université nous a promis de prévoir une traduction pour la cession 2025
Une thématique :
Comment la recherche peut-elle relever les défis pour préserver notre planète ?
Organisée en 3 sessions scientifiques :
1- Les sentinelles du climat ; 2- Préserver les écosystèmes ; 3- Sobriété sociétale
Quatre conférenciers - chercheurs de renom :
Valérie Masson-Delmotte, paléoclimatologue, Université de Paris-Saclay, directrice de recherche au CEA, co-présidente du GIEC
Marc-André Selosse, biologiste, Muséum National d’Histoire Naturelle et Institut Universitaire de France
Chris Bowler, biologiste britannique, directeur de recherche au CNRS, directeur du laboratoire de génomique des plantes et des algues à l'Institut de Biologie de l’École normale supérieure (IBENS)
Wolfgang Cramer, géographe, écologue, modélisateur de la dynamique des écosystèmes globaux, est directeur de recherches (CNRS) à l’Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Ecologie Marine et Continentale (IMBE) basé à Aix-en-Provence (France).
Pour ne pas manquer cet événement, réservez dès maintenant cette date et n’hésitez pas à vous inscrire sur le site https://symposium-tr4hp-2024.sciencesconf.org/
Vendredi 2 et jeudi 29 février 2024 – Fresque de l’Alimentation, une petite sœur de la Fresque du Climat – 18h à 21h chez Les Bons Restes (16 rue Pierre Maitre à Reims)
Pour en apprendre davantage sur le domaine de l’alimentation et de son système.
Toutes les informations et inscriptions en ligne.
Pour le vendredi 2 février 2024 : https://www.helloasso.com/associations/les-bons-restes/evenements/fresque-de-l-alimentation-vendredi-2-fevrier-2024
Pour le jeudi 29 février 2024 : https://www.helloasso.com/associations/les-bons-restes/evenements/fresque-de-l-alimentation-jeudi-29-fevrier-2024
Mardi 13 février 2024 – Fresque de la mobilité – De 18h à 20h chez les Bons Restes 16 rue Pierre Maitre à Reims
Inspirée de la Fresque du Climat, la Fresque de la Mobilité est un atelier collaboratif de sensibilisation aux enjeux carbone de la mobilité des personnes. La participation à l'atelier est à prix libre et conscient, selon votre estimation de la valeur de l'atelier, du temps consacré pour son organisation et vos capacités financières. Les montants récoltés sont destinés à financer les outils de la Fresque, ainsi que des actions de sensibilisation.
Inscription via Hervé : herve@itaconseil.fr