Pendant 2 ans, le PNR (Parc Régional de la Montagne de Reims) a établi un diagnostic, a répertorié tous les producteurs, transformateurs, distributeurs et les consommateurs en restauration collective (entreprises, écoles, hôpital…). Cette étude a été financée par l’Etat. Elle se concentre sur le Triangle Marnais, zone très étendue qui relie Reims, Châlons et Epernay.
Maintenant qu’on sait, qu’est-ce qu’on fait ?
C’est là que ça se corse car l’Etat ne finance pas la suite. C’est au bon vouloir de nos institutions. Quelques initiatives ont vu le jour comme « Les Bons Restes » qui luttent contre le gaspillage alimentaire. 2 conserveries, une à Reims et l’autre à Châlons.
A Châlons, on va répertorier les friches susceptibles d’être plantées.
A Epernay, un grand plan de végétalisation des espaces urbains et en particulier des plantations d’arbres fruitiers et des vergers communaux.
Et dans la Com Com de Reims ? Un appel à projet pour Quartiers Fertiles à Croix Rouge et un appel à candidature pour une ferme maraîchère sur la commune de Betheny.
C’est très peu au vu des enjeux.
La restauration collective serait un formidable débouché pour le PAT. Il y a juste un hic et il est de taille : On ne peut pas mettre en avant le localisme au nom de la sacro-sainte mise en concurrence, la loi du marché !
Conclusion : On compte beaucoup sur les associations pour faire le travail. Il faudrait un sursaut des consommateurs
pour que les pouvoirs publics accordent de l’attention à ce vaste sujet. Parenthèse : Nous étions 7 à cette présentation ; c’est dire que ce sujet est loin des préoccupations des rémois.
Un grand merci à Nolwenn pour sa présentation sérieuse et bien documentée.